Bords de mer, village de pécheurs, nous sommes dans le canal du Mozambique, allez hop, on se fait une petite plongée!. On en fera même 2, l'eau étant claire et chaude. Je vous mets 2 ou 3 poissons, n'en déplaise à certain ronchon certainement blasé par de trop nombreuses expéditions sous-marines.
Un dernier apéro, un ultime coucher de soleil et basta, on reviendra car c'était chouette!!
A vous lire,
PS: remonter jusqu'à Madagascar1 pour commencer

Quittant l'Isalo tôt le matin, nous passons par ILAKAKA ou un filon de saphir fut découvert en 1998. Certains tentent leur chance en filtrant le sable, d'autres creusent le sol jusqu'à 30 m, d'autres encore se font exploiter, bien peu deviendront riches. Par contre, comme partout on a besoin de bois.
Toujours plus chaud, toujours plus au sud, on arrive au pays des baobabs. Les villages sont de plus en plus pauvres, les taxis brousses de plus en plus chargés. Et ici aussi on cultive la canne!! Pour goutter le rhum du coin,il faudrait me payer!!. Nous arrivons enfin à TULEAR, encore 1H3O de piste et enfin la mer.

Autre balade dans l'Isalo, c'est Nicole qui mène la bande. Au début ça grimpe dur, la vue est magnifique
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La faune se cache, la flore s'adapte. On descend ensuite jusqu'à la rivière pour découvrir une véritable piscine naturelle. Ca rafraichit un peu, je suis le seul à avoir pensé au maillot de bain(hi,hi,hi!!).
La mascotte de l'hotel

Promenade dans le parc, longeant la rizière, nous remontons le cours d'eau sur 2 kilomètres. Il fait de plus en plus sec et chaud, le canyon est enfin la. Un peu de verdure et de fraicheur en attendant le petit pétillant d'Afrique du sud du camping

errata: dans M7, mettre un s à puits, merci!
Nous continuons notre descente vers le sud, traversant de nombreux villages, petits commerces, pharmacie, on trouve tout. Les taxis brousses font inlassablement la route, à éviter, il y a de nombreus accidents.
Des feux partout, les forêts disparaissent, les écolos braillent mais il faut bien du charbon de bois pour manger chaud!!
Nous arrivons au parc naturel de l'Isalo pour un peu de camping, c'est notre côté baroudeurs!!

L'après midi, balade dans le village situé près de l'hotel avec une halte à l'épicerie pour acheter un paquet de gateau. Les femmes pilent le riz pour obtenir la farine. Quant à l'eau, un seul puit pour tout le monde.
Les gamins sont ravis de se faire prendre en photo par le Vasa, le fils de l'instit joue dans son coin (comment peut-on vivre sans Nitendo???)
Retour à l'hotel, 2 musicos sont venus du village, Solange est à la percu, 2 ou 3 Vasas (touristes blanches) se couvriront de ridicule, faisant semblant d'apprécier en se tortillant du cul complètement à côté du rythme!!

Mercredi matin départ pour une virée près du pic Boby parmi les tombeaux rupestres dont quelques uns sont éventrés.Christelle a retrouvé la forme grace à ses prières à st imodium et mène la course Rindrah notre chauffeur nous accompagne dans un décor magnifique. On trouve quand même quelques cours d'eau mais peu de bestiaux et l'ombre est bien rare. Pour les pachypodium, par contre, c'est le paradis!
Pour l'après midi, voir Mada7

L'après midi, nous continuons vers TSARANORO, la route se transforme en piste, les passages à gué se multiplient.
Les villages sont de plus en plus "spartiates". Les habitants sont fiers de montrer leur mode de vie, ici, la conservation du manioc.
Mes 3 ex-collègues visitent évidemment l'école du village, rencontrent la directrice. Christelle retrouve le légendaire sourire qui fait son charme et son succes et, oubliant son état, adopte la position accroupie ce qui montre de sa part une extrème témérité !! Nicole offre les livres qu'elle a apportés de la Réunion à la "bibliothèque" de l'école
Encore quelques KM de piste et nous arrivons à Camp Catta au pied d'un énorme monolithe, ou nous attend un joli petit chalet pour 2 nuits. A plus, mes p'tits lapins, la patronne arrive dans une heure, je passe la serpillière.

Le lendemain, nous descendons vers le sud, traversant des villages ayant chacun leur spécialité. Ici, on tresse des cordes plus loin on fabrique du papier avec de l'écorce.
Il fait de plus en plus sec et chaud et notre chauffeur nous arrète à côté d'une oasis rocheuseou il sait trouver des lémuriens. Cette fois encore, Christelle préfèrera ses bananes à notre compagnie et c'est à 3 que nous partirons à travers la rocaille. On en bave, on transpire de partout, mais on s'en fiche, on n'est pas des ...., on les trouve enfin ces p..... de bestioles!. Est ce parce qu'ils sont comme nous écrasés par la chaleur, en tout cas ils ne semblent pas avoir peur. On a même la chance de voir une famille.
Bon, à plus tard, je vais passer l'aspirateur.

Le lendemain, nous ne sommes que 3 pour visiter le parc naturel de RANOMAFANA, cause tourista pour Christelle. La route sinueuse longe une rivière et nous conduit jusqu'à un refuge ou nous attend un guide qui nous emmenera dans la foret humide ou on devrait trouver des lémuriens. Chapeau pour le soleil (bof!) pantalon pour les sangsues, il faut éviter les pièges, faire attention à ne pas écraser les caméléons nains et les grenouilles pour enfin apercevoir, grace au guide, nos premiers lémuriens. On évite le torticolis de peu. 3 heures de marche en forêt avec un beau dénivelé nous ont affamés, Nicole et moi tentons les écrevisses locales avant de redescendre à travers la foret puis parmi les rizières jusqu'à FIANARANTSOA.
Recherche de bananes(ça a le même gout quand ça repart) pour Christelle, nous, nous irons gouter le tournedos Rossini de zébu au Tsara guest house!!